Après avoir lu les programmes des candidats de Gironde, pour la troisième fois j’ai pu exercer mon droit au vote en France. Même si en réalité c’est à cette élection à laquelle j’ai pu voter personnellement pour la première fois (pour la présidentielle j’ai voté par procuration, étant à l’étranger). Il y a toujours un sentiment un peu inexplicable dans ces moments, d’excitation mais aussi d’émerveillement, comme un enfant qui regarde les feux d’artifices pour la première fois un 14 juillet.
Une journée électorale assez différente à celles que je vivait au Salvador, moins pittoresque certainement, mais toujours avec l’esprit de la démocratie bien présent parmi les gens dans la rue.
Dès Goebbels jusqu’à nos jours la stratégie de l’extrême droite semble ne pas changer: pointer des doigts, attaquer, faire appel à la haine envers des « ennemis », pas de propositions et tourner tout autour d’un leader (d’ailleurs les candidats de Gironde ne sont même pas présentés).
Marine Le Pen s’entoure par des têtes « plus fraîches » même si en réalité on peut sentir leur fascisme de loin (celui de ma région par exemple, même physiquement est une sorte de version ado-d’Adolf). Zemmour de l’autre côté, continue à se faire passer par une version illustrée de l’extrême droite quand finalement tous ces propos sont dignes d’un illettré.
Aux antipodes idéologiques, je suis content de voir (dans ma région dans tous les cas), une gauche plus structurée et structurant que juste la monotonie et facilité d’être radicale et sans propositions réelles/faisables comme l’était l’extrême gauche pour la présidentielle. Puis je préfère le vert au rouge (c’est personnel).
Le premier tour est fait pour moi. Maintenant à attendre les résultats et le deuxième.
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